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Chapitre 10

 

 

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   À la suite d’une courte méditation, nous n’avons pas traîné, quittant tôt notre amarrage de Leucade en vue de rejoindre Paxos pour midi. Dès le début, une forte brise de mer venant de l’Italie s’en vient réveiller mes appréhensions. Tout de suite mes gestes se font plus précis, cette fois je tiens le bon bout. Chacun manœuvre à son poste et répond du tac au tac au caprice du vent. Résultat, à part nous demander à nouveau de l’huile de bras, la traversée se passe sans anicroche. Le soleil est au zénith, lorsque l’on arrive en vue de Gaios, chef-lieu de cette île verdoyante.

   Bien que l’entrée Sud du port présente des hauts fonds, on y pénètre entre la ville et le plus grand des deux îlots qui l’abritent du vent. Grâce à notre faible tirant d’eau, le détour par le Nord est inutile, contrairement aux monocoques qui doivent passer par le long chenal qui est d’une plus grande profondeur.

    « C’est quoi ce truc !? je m’exclame en apercevant la chose.

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