Ce qu’une couverture révèle...

 

 

… Guillerette et primesautière, je me dépêche cette fois d’arriver à notre logis. Mais alors que j’en suis proche, j’aperçois Gabriel, torse nu, installé sur le hamac de la varangue. Je m’arrête à nouveau et le regarde, amoureuse à crever. Jambes nues de part et d’autre des franges du tricot en dentelles qui entourent la couche suspendue, pieds au plancher, les yeux fermés, il ne bouge pas d’un poil…

… Cinq doigts accrochés aux mailles du filet, d’une belle enjambée facilitée par le port de mon short, je me retrouve à califourchon sur mon chéri. Je passe mon bras autour de son cou et, tandis qu’il pose ses mains douces sur mes cuisses, on s’embrasse avec une ferveur telle que l’effet tellurique doit certainement se propager au travers de tout l’océan Indien, ou peu s’en faut. Mes lèvres s’écartent des siennes.

Il est tellement beau avec cette barbe de trois jours !

Je me redresse. Yeux dans les yeux, nos regards sont en osmose. Je le dévisage, alors que je caresse sa joue droite et que ma main gauche se glisse vers son plexus. Chakra qui est le centre énergétique qui équilibre tout notre être, comme il me l’a appris au cours de nos exercices de yoga. Illuminée et reliée en Haut, je lui envoie plein d’amour…